CYCLO 4 HAUT AGENAIS

ALBI (81)

samedi 16 et dimanche 17 septembre 2023

"24 HEURES DU CIRCUIT D'ALBI LEROY MERLIN" EN SOLO

Daniel CRAMAY aime les défis sur les épreuves d'endurance. Déjà aligné au départ des 24 heures du Mans à vélo il y a de cela quatre ans, il a remis le couvert plus proche de son domicile Villeréalais, au 24 heures du Mans du circuit d'Albi.

Tout d'abord, les 24 heures d'Albi c'est quoi ?

Daniel CRAMAY nous relate le déroulement de son épreuve :

L’épreuve se déroule sur le circuit automobile d’Albi, déroulant 3,5 km, presque plat, mais il va falloir s’adapter à la chaleur et  au vent qui souffle fort, surtout dimanche matin.

Départ type Le Mans à 14 h, les groupes se forment, à chacun de trouver celui qui lui convient, je serais un peu gourmand, prit par l’euphorie, le cardio dans le rouge, puis je trouverais ma vitesse de croisière.

Un de mes problèmes sera le ravitaillement en eau, car si on veut une gourde il faut s’arrêter au stand

Je ferais un premier bloc de 6 h, le suivant de 5 h avec les feux, qui me conduira à 2 h du mat, c’est sympa de rouler la nuit, on a l’impression que l’on va vite, mais non !

Les speakers sont allés dormir et les abords de piste sont plus calmes.

Troisième pause à 7 h 30, je n’ai pas faim, saturé en sucres, je suis crampé depuis des heures

Le vent s’est relevé et souffle à plus de 40 km/h, le faux plat de l’arrivée avec Éole en face est redoutable, tout au moins pour moi

J’aurais fait 300 bornes à 28 de moyenne, puis ce sera la débandade, et je rentrerais dans la souffrance, les pauses seront plus nombreuses, je séquencerais pour garder le moral et ne pas abandonner.

 C’est difficile d’attraper un groupe, midi arrivera, peu d’appétit, je diviserais mes 90 dernières minutes en trois segments pour faire au moins 500 bornes.

Il est 13 h 59 quand je prends la voie des stands, ma puce bippera pour 514 km en 20 h 07, mais j’aurais fait l’erreur de ne pas franchir la ligne et ça me coûtera mon non classement, marqué abandon, ce n’est pas grave je suis allé au bout quand même.

Pour conclure c’était une épreuve conviviale, qui va s’améliorer au fil des années, en espérant que ça ne devienne pas la grosse machine commerciale des 24 h du Mans.

Merci à mon pote Raymond et à Henri qui faisait aussi le solo.